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Enjeu écologique
Ce projet va détruire près de 5000 hectares de terres (agricoles, forêts et zones humides), et fragmenter des territoires impactant à la biodiversité (dont 8 sites Natura 2000). En quoi est-ce dramatique ?
Les promoteurs du projet parlent de « compensation » face à ces destructions. Pourquoi est-ce une ineptie ?
Enjeu démocratique
Ce projet viole les enquêtes publiques à plus de 90% défavorables, ainsi que de multiples rapports soulignant sa non-pertinence voire son incohérence.
Il est passé en force sous Déclaration d’Utilité Publique (DUP) malgré les nombreux recours au tribunal administratif. Quels sont les éléments à charge d’un déni démocratique ?
Enjeu énergétique
Ce projet suppose la construction de nouvelles infrastructures énergétiques (par exemple, le projet Horizeo) pour alimenter la course au « toujours plus vite » que le GIEC nous somme pourtant de stopper rapidement. Peut-on concilier vitesse et sobriété énergétique ?
Enjeu social
Alors que les LGVs ne représentent que 5% des usagers du train, ce projet favorise certaines populations par rapport à d’autres, notamment les métropolitains, en se concentrant sur certains types de déplacement comme les trajets pour affaires ou de tourisme, et cela sans lien avec les vrais besoins de mobilité du quotidien.
À qui profitent les Lignes à Grande Vitesse au quotidien ?
Enjeu sociétal
Ce projet entretien une société basée sur le développement économique et la croissance, et sa promotion s’adresse principalement aux entreprises. Quand les limites planétaires sont dépassées les unes après les autres et que les crises éco-systémiques se multiplient, qui peut encore croire aux bienfaits de la « métropolisation » sous-jacente aux grands projets d’infrastructure ?
Que se passe-t-il lorsque les élus régionaux, promoteurs du GPSO, sont confrontés aux incohérences de leurs plans régionaux pour sauver le vivant, en parallèle du financement des plus grands projets de destruction de terres de la décennie sur le territoire ?
La question 
: Comment voyez-vous l’articulation entre la SRB (Stratégie Régionale pour la Biodiversité) 
et les grands projets d’aménagement, notamment par exemple le GPSO 
(la ligne à grande vitesse Dax-Bordeaux-Toulouse) ?
Dans cet extrait des concertations sur la Stratégie Régionale pour la Biodiversité de 2023, Guillaume Riou, Vice Président de Nouvelle Aquitaine, est convaincu que c’est le propre de la présence de plus en plus important de l’Homme que de détruire l’espace à notre disposition… 
