Cette carte a été publiée dans cet article de Sud Ouest (une carte interactive peut également être consultée dans l’article).

Plus précisément, 2 340 communes des régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine seront soumises à partir de 2023 à la « taxe spéciale d’équipement » (TSE) destinée à financer la société du grand projet Sud-Ouest (GPSO), d’après l’arrêté publié en janvier 2023.
Or ces communes se trouvent dans les territoires traversés par les LGVs, mais où elles ne s’arrêtent pas.
Pire, des communes qui vont être cisaillées en deux – comme Bernos-Beaulac – par la LGV vont payer cette taxe.
Enfin, cette taxe met fin à l’égalité des personnes devant l’impôt à l’échelle des territoires.

Par ailleurs Gilles Savary et Marc Ivaldi exposent les conséquences de ce financement par les collectivtiés – et donc le contribuable – dans une tribune publiée dans Le Monde : “ce prélèvement fiscal pour 40 ans aura un effet durable d’éviction de ressources publiques locales aux dépens du développement, pourtant impérieux, de solutions de transport publics de proximité qui manquent précisément aux populations périurbaines et rurales qui vont être fiscalisés pour ces LGV.”